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Diane Groseille

10 août 2006

Sa vie sans elle.

ma_vie_moi

J'ai vu ce film l'autre soir. Un peu par hasard. L'histoire d'une jeune femme de 24 ans, mère de deux filles qui apprend qu'elle est condamnée par un cancer et qu'il lui reste quelques mois à vivre. Décrit comme ça, ça a le goût d'un mauvais téléfilm mélo de M6, mais c'est loin d'être le cas. J'ai été touchée par la sensibilité des images, par la poésie et par la force des phrases. Il me reste des images de doigts glissant sur des bords de verres, de perles qui tintent, des plans de regards perdus. Je n'ai pu m'empêcher de penser à elle, à plusieurs reprises, que je lis depuis si longtemps et dont la poésie est proche de celle du film, mais qui est bien présente dans sa vie, avec force et grace. Je me suis demandé comment je réagirais à la place de l'héroïne : cacher tout à mes proches pour préserver nos derniers moments ? Sans doute que non, pas assez forte pour ça...

Qu'attendez vous pour réaliser vos rêves ?

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9 août 2006

Aujourd'hui. Fade.

Je roule mes cheveux sous mes doigts. Aujourd'hui, du neuf, et en même temps, ça n'avance pas. Des visites qui ne correspondent pas... Ces journées d'été sont comme autant de papillons noirs qui m'échappent. Hier encore, toute la journée des orages qui se succèdent sur nos têtes comme des chagrins trop lourds. L'impression d'attendre. Trop souvent mes journées filent comme la précédente, anonymes, sournoises, la météo est fade et mon canapé se fait trop confortable. Mon homme travaille et ma motivation a déclaré forfait. Je me souviens trop souvent de l'été dernier, les idées fourmillaient et nous avons trotté des semaines durant dans les alpages. Cette année, je suis fatiguée, un peu curieuse de ce qui me pend au nez, mais comme déjà découragée.

Ce soir, des amis, une douce présence imprévue dans mon appartement. Ils mangent, boivent et rient. Puis il est question de sortir, vers onze heures. Je ne veux pas, ça ne m'inspire pas. Sortir, c'est être regardée, et je n'aime décidément pas mon image les derniers temps. Un peu trop ronde (alors que certains me diront maigrichonne), regard fuyant, cachée derrière des méches trop longues qui viennent boucler près de mes yeux. Et je regarde trop justement, trop d'importance accordée à ce que je renvoie. Pourtant, je ne suis pas comme ça. Je n'aime pas ça.

Souvent, en passant près d'une terrasse, des gens qui rient, et je me dis que je rate quelque chose, qu'ils sont bien. Il faudra expliquer ce sentiment. Vouloir être partout à la fois, ne plus savoir profiter de ce qu'on est maintenant. Et celui beaucoup plus profond encore qui court sous ma peau certains soirs, comme un serpent froid... Il faudra...

9 août 2006

Intégration.

J’ai un problème d’intégration
Un don certain pour l’imperfection      
Un jour sur deux une grosse tête de con
Et j’contrôle pas toujours mes pulsions
J’ suis pas un robot multifonctions
J’ai pas de raisons de me jeter du pont
Bébé j’suis pas un de tes héros de films d’action
Et on n’a pas forcément la même opinion
On n’a pas que des atomes crochus
Je t’ai plu puis  t’es plus éblouie
Déçue tu t’ai dis quel peigne cul
On s’est perdu de vue et tu es partie dans la rue
Pis on a rangé ça dans le tiroir de notre vécu
C’était pas Disneyland et pis c’est tant mieux
Quand c’est trop mielleux souvent c’est douteux
Ça mène au foireux à trente fous furieux
Mais j’suis pas blaser j’aime encore ce jeu

Et j’taime bien quand même et tu m’aimes bien quand même ho
J’taime bien quand même et tu m’aimes bien quand même et
J’m’aime bien quand même et tu t’aimes bien quand même et
Tu t’aimes bien quand même et j’m’aime bien quand même
Qu’est ce qu’on s’aime quand même ho yé
Qu’est ce qu’on s’aime quand même ho yé
Qu’est ce qu’on s’aime s’aime s’aime s’aime s’aime
quand même

On doit vivre avec nos frustrations
On est tous dépendant du pognon
Ya un grave problème de pollution
On peut l’régler mais non
Pis c’est pas tout les jours drôle comme facile à chanter
Ça donne envie d’se barrer
D’se battre ou bien d’pleurer
J’ai du mal à respirer
Vénère comme un nouveau né
Pour m’exprimer j’ai l’habitude de brailler
Ça m’pose un problème de communication
A mes proches un problème de compréhension
C’qui nous mène à cette situation
Où l’on perd toute motivation
J’ai un problème d’intégration
Peu d’résistance à la pression
Mais j’demande aucune compassion
Pour mes problèmes de digestion

Et j’taime bien quand même et tu m’aimes bien quand même ho
j’taime bien quand même et tu m’aimes bien quand même et
J’m’aime bien quand même et tu t’aimes bien quand même et
Tu t’aimes bien quand même et j’m’aime bien quand même
Qu’est ce qu’on s’aime quand même ho yé
Qu’est ce qu’on s’aime quand même ho yé
Qu’est ce qu’on s’aime s’aime s’aime s’aime s’aime quand même

On s’aime quand même

Et j’taime bien quand même et tu m’aimes bien quand même ho
J’taime bien quand même et tu m’aimes bien quand même et
J’m’aime bien quand même et tu t’aimes bien quand même et
Tu t’aimes bien quand même et j’m’aime bien quand même
Qu’est ce qu’on s’aime quand même ho yé
Qu’est ce qu’on s’aime quand même ho yé
Qu’est ce qu’on s’aime s’aime s’aime s’aime s’aime quand même

On s’aime quand même...


Anis, Intégration.

groseille

7 août 2006

Merci.

Il ya ceux qui sont là depuis le début.
Il y a ceux qui me font sourire, qui ont de superbes idées (réponse au mail prévue pour bientôt).
Il y a ceux qui ont osé, et qui se serait sans doute pas manifestés sans mes menaces.
Il y a ceux qui reviendront, et qui reconnaissent que ça fait partie du jeu.
Il y a ceux qu'on imaginait même pas, qui se disent "fan de moi" et que j'aimerais mieux connaître...
Même ceux qui se disent "accro".
Il y a ceux que je connais depuis peu et que j'aime découvrir.
Il y a ceux que je ne connaissais pas du tout, bonne surprise.
Il y a ceux qui ne sont pourtant pas loin.
Il y a ceux qui s'intéressent à mon futur.
Il y a ceux qui jonglent avec les mots.
Il y a ceux dont les photos sont touchantes, depuis longtemps.
Il y a ceux qui constatent le même silence.
Il y a vous tous, et c'est bon de vous savoir là
et même que parfois, c'est plus si virtuel que ça...

4 août 2006

Clin d'oeil.

cou_de_pin

Alors...  Je vous attends toujours...
J'en ai vus qui sont passés sans dire bonjour...
Malpolis !

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4 août 2006

Caprice.

Aujourd'hui, je vais être directe, je m'adresse à vous et je pousse une gueulante. Je m'adresse plus précisément à ceux qui passent sans doute tous les jours, ou même  seulement une fois la semaine. A ceux qui viennent gonfler mes statistiques  de "visiteurs déjà connus". Il y en a beaucoup. Vous revenez je le sais, je vous vois. Alors aujourd'hui, je vous parle.

A toi là-bas, le blondinet un peu timide.
A toi,  les yeux-noisette avec le sourire coquin.
A toi, Mademoiselle, "je le ferai demain, j'ai encore le temps".
A celle qui se ronge les ongles pendant qu'elle lit.
A toi, qui te dit que c'est pas la peine...
A ceux qui pensent qu'il est inutile de laisser un commentaire sur un blog.

Je vous vois, comme mes élèves les plus discrets, qui se collent sur la rangée du fond, près du radiateur de préférence, pour avoir une chaleur, comme un réconfort, et qui jamais, pas même sous la contrainte, voire la torture, ne lacheront un mot pendant mes cours... Pour vous c'est pareil, et aujourd'hui, je voudrais vous lire, comme j'aimerais entendre mes élèves. Même si ce que vous avez à dire n'est pas transcendant, je veux voir un signe de votre passage, un signe de vous, même très discret. Si vous saviez comme c'est important pour moi, d'avoir ce retour, d'avoir ces quelques lettres. Même si je n'écris pas toujours pour vous...

Parce que ce matin, moi, j'ai besoin de vous, de vos mots vers moi. Entretien d'embauche à neuf heures. Et pas des moindres. Rien à voir avec la mauvaise blague de la dernière fois. Un vrai entretien pour un job en or... Merde à moi !

2 août 2006

Regarde moi dans les yeux.

Étrange sensation, comme une déformation. Avec du recul, les derniers temps, j'essaye de relativiser. Une semaine ailleurs et l'écriture me fourmille dans le bout des doigts en permanence, les mots sur le bout de la langue... Je tiens un blog : un carnet virtuel. Le mien est classé dans les "journaux intimes". Beau paradoxe. Où est l'intimité ? J'étale ici probablement plus d'impressions et de détails que ce que je ne dis au quotidien à ceux qui m'entourent. Vous, lecteurs, en savez plus sur ma vie, sur mes sentiments que ma famille proche ou mes amis. C'est tellement plus facile de parler à un clavier, la parole devient alignement de lettres, à la fois plus abstraite que la réalité et tellement plus vraie que la comédie qu'on peut jouer... Je garde cette image du "miroir" depuis le début, miroir déformant, "miroir mon beau miroir." Parfois je ne sais plus si je suis là pour me montrer (mirer une image idéale) ou pour me regarder, franchement, droit dans les yeux. Regarder en face celle (moi-même) qui relira ces messages dans quelques mois ou quelques années. Quoi qu'il en soit, il y a bien un jeu de regards...

Et pourtant, malgré toute cette importance des mots ici pour moi, personne ne sait que j'écris. Seul Neb homme de moi connaît l'existence de ce carnet virtuel. Il ne me lit que rarement, il sait que je préfère qu'il en soit ainsi. Parfois il m'interroge, au détour d'une conversation, sur tel ou tel passage, mais il ne se fait jamais indiscret. Puis pour tous les autres, je ne dis rien. Il y a comme une honte qui pése sur le mot "blog", teinté de futilité et de niaiserie. Et je me sens pourtant si loin de ça, je me sens profondément adulte dans ce cheminement, grande et forte, de savoir me regarder en face, de me plier régulièrement à cette exercice de relecture des faits. Mettre des mots sur les actes, sur l'électricité qui passe en moi, sur la violence de ce qui pourrait rester fade.

Alors je continue...

int_rieur

1 août 2006

Pour Zim.

Un petit mot à V., s'il passe toujours par ici,
pour lui faire savoir à quel point je pense à lui depuis quelques semaines.
Ce qui se passe au Liban me touche profondément.
Chaque jour, je regarde avec des larmes dans les yeux les images de ces civils menacés,
forcés de quitter leurs maisons,
les yeux paniqués des femmes et des enfants,
la peur sur les visages.
Et certaines images provoquent en moi une révolte, une rage, une haine,
une volonté de mordre, de frapper, de hurler.

liban0607313741
www.advalvas.be

1 août 2006

Encore une fois.

Absence prolongée de ce lieu virtuel. Diane Groseille, s'est effacée durant une dizaine de jours. Partie vers la fraîcheur de "plus haut vers le Sud". Dans la famille de Neb homme de moi. Il s'est souvent montré difficile avec ses proches. Eux n'ont pas toujours été agréables non plus. Et ma position prise en tampon dans des conflits non déclarés n'a pas été évidente. J'ai joué de la diplomatie et des sourires forcés à plus d'une reprise, et pourtant je n'ai pas pour habitude de mettre de l'eau dans mon vin. Alors certains matin, quand eux ou lui se sont montrés vraiment lourds, des mots on fusé. Ils sont inquiets pour nos projets, et se montrent comme des "mères poules" face à des décisions et des choix qui nous appartiennent. Je n'ai pas été couvée, on m'a toujours encouragée à prendre des risques, à assumer mes conneries, à avancer toute seule. Alors j'ai eu du mal à ne pas réagir quand on m'a traitée comme une enfant gâtée qui fait un caprice.

A propos de décision, tous les choix à venir vont être décisifs. Nouvelle maison, nouveau job. Quelques belles opportunités qui se dessinent. Ce qui pourrait me paniquer par moment aurait plus tendance à me chatouiller le ventre d'excitation...

Bref, si ce n'est ça, très souvent durant les quelques jours écoulés ailleurs, l'écriture s'est imposée, par des images ou des situations. De retour ici, je commence à nouveau à écrire ailleurs. Là aussi, des prises de risques. Plus intimiste voire complêtement personnel, et pas de retour puisque plus rien à voir avec un blog. Je reste là, mais peut-être un peu moins ponctuelle dans mes mots...

21 juillet 2006

Petites canailles

Merci Stéphane pour cette réponse à une question que je voyais déjà tomber dans un gouffre.
Il s'agit effectivement de la série dont tu parles et que je connaissais sous le titre "Petites canailles".
Grâce à toi, j'ai retrouvé bien vite les images qui trottaient dans ma mémoire bégayante.

Little_Rascals

littlerascals2

pete

Et voilà Pete, le chien de la série
qui n'a de Lucien que ces petites taches sur les yeux et les oreilles
mais c'est bien à lui que je pensais.

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