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Diane Groseille
29 août 2006

Garder les mots pour plus tard...

anis__toil_

bancs

champs_elys_es

carousel

attente

paris_by_night

rubans

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29 août 2006

Chut, ça commence, oublie que tu existes, absorbe...

in the next world war
in a jackknifed juggernaught
i am born again
in the neon sign
scrolling up and down
i am born again

in an interstellar burst
i am back to save the universe

in a deep deep sleep
of the innocent
i am born again
in a fast german car
i'm amazed that i survived
an airbag saved my life
in an interstellar burst
i am back to save the universe


Airbag, Radiohead.

29 août 2006

Ils. Le silence après la tempête.

Les mots me manquent.
Les mots me manquent.
Les mots me manquent.

Il est rare que je ne sache pas comment dire les choses. Je finis toujours par trouver le mot juste. Mais là non... Rester abstraite. Trop de souffle en moi ce week-end. Trop d'émotion. Et hier soir dans ma voiture, seule, alors que je rentrais de chez mes parents (à la radio, un animateur trouvait drôle de passer "Voilà l'été" alors que c'était une journée de novembre), des larmes colorées, glacées et brûlantes, sont venues couler, très rapidement le long de mes joues. Comme une purge, le début d'un aveu à moi-même, un moment pour me prouver que ç'avait été vrai. Comme une soupape pour laisser sortir ce que j'ai gardé en moi, qui est presque animal.

J'en parlerai plus tard. Tout est épineux en ce moment. Aujourd'hui, je poste ce rapport d'arabe sur lequel j'ai encore travaillé tard cette nuit. La difficulté réside dans les quinze pages imposées alors que je pourrais traiter le sujet sur une centaine de feuillets. Je ne veux rien oublier. Ce n'est pas la note qui m'importe, c'est l'exactitude des informations et la pertinence de mon travail. Et aujourd'hui encore, à treize heures trente, je prends contact entre quatre murs et pendant quatre heures avec  ma première classe de BTS. Curieusement, il n'y a  pas trop d'angoisse.

Tout est contenu. Toutes ces vagues qui pourraient me traîner au sol...
Elles sont en moi, violentes mais contenues.

***

P.S.: Quelqu'un m'a lue cette nuit, longtemps, jusqu'à tôt ce matin. Quelqu'un est resté là à veiller, errant d'archives en archives. Qui ?

24 août 2006

Hic et nunc.

Etrange le mot "ailleurs" qui revient sans cesse dans mes lignes sur les dernières semaines. Sans que je ne m'en rende compte. Et pourtant toujours ici. Trop là. Justement. Nous partons demain matin. Pour deux jours seulement. Les voir eux. Il faudra attendre samedi soir pour que la pression explose. 21h30. Après une journée où nous déambulerons probablement sous la pluie. Il y aura mon frère. On est condamnés à dormir dans la voiture, plus de place au camping. Il y aura de la fatigue. Il y aura les jambes lourdes de marcher en long en large et en travers, les mollets qui tirent de se mettre sur la pointe des pieds pour voir le haut de la tête du chanteur. Il y aura les sandwichs trop gras achetés trop chers. Mais il y aura aussi la lumière et la cage thoracique qui vibre, et la chair de poule et les promesses qu'on se fait dans la tête et les frissons et la magie. Troisième fois. Et sans doute pas la dernière.

23 août 2006

Un soir ici et pourtant ailleurs.

Assise dans mon salon avec Mathieu et Neb, parler de lui et d'elle, sa copine absente ce soir, de leur avenir, encore fragile. Boire ce vin, à peine épicé, sur l'étiquette c'est écrit "Mexico" [c'est R. qui nous l'a ramené un soir chaud de juin]. Puis il y a cette toute petite fenêtre ouverte derrière moi et un vent frais soudain qui rentre dans mon dos et qui me fait EXISTER. Je suis là où j'aurais du être tout l'été, vivante, sur un port breton, dans une ville côtière, l'océan, la vie. Et j'ai le sentiment en quelques secondes d'être passée à côté d'un été. De soirées colorées, de fraîcheur libératrice et de douceur parfumée. J'aimerais recommencer cet été que j'ai finalement passé à attendre. Attendre devant la télé que le temps veuille bien de moi, que les gens viennent vers moi, qu'on oublie que bientôt c'est la rentrée.

Et il y a mon corps. Un corps qui me trahit, qui tue ma confiance. Encore un fois trop ronde, loin de ce que j'aimerais être, des formes qui cachent mon visage. Je me revois il y a quelques années onduler sans complexe, fière de ce que j'avais à offrir aux regards, mais farouche malgré tout. Maintenant, je m'éclipse. Je contourne les terrasses de café trop fréquentées, les zones trop touristiques, les rues et les regards. Je ne veux pas qu'on contemple cette carcasse. Et pourtant, nombre de demoiselles me mettraient des baffes si elles me voyaient. Je reste fine, j'en suis consciente. Mais si loin de mon coprs de jeune fille. Et puis finalement, c'est quoi un coprs ? Un masque, une enveloppe, un leurre. C'est sans doute dedans que je ne suis pas au clair. Un peu perdue avec moi même en tout cas.

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23 août 2006

Arriver. Partir. Etre là. Etre ailleurs.

Drôle de rêve. Une grande maison aux volets clos, peinture écaillée sur le bois, comme une ancienne école, plusieurs étages, tapisserie à fleurs délavées aux murs. Plusieurs personnes dedans, des gens que je connais très bien dans mon rêve mais que je ne connais plus maintenant que je suis réveillée. Des collègues de travail me semble t-il. Un chien loup au pelage gris-brun qui se faufile entre nos jambes. Des couloirs très étroits aux plafonds très hauts. La lumière vient d'au-dessus. Un sentiment fort, celui de se sentir vivante, aimée, quelque chose de nouveau, d'instable, de particulier. Indéfinissable. Je suis à table, avec des gens, mais je crois que des animaux prennent part à ce repas. Un homme en fauteuil roulant. Toujours ce sentiment. Je sais qu'on doit partir. On ouvre et on referme des portes et des fenêtres. La lumière et l'obscurité dans les grandes pièces. Il faut sortir de la maison. Dehors, des personnes crient, attendent notre arrivée. Réveil. Comment mettre plus de mots sur ces impressions si fortes qui s'évaporent partiellement dès que les yeux s'entr'ouvrent...

22 août 2006

Des noeuds dans la tête.

Beaucoup de difficultés à suivre.
Il y a le nouveau job qui arrive et toute la préparation qui me pèse sur les épaules.
Il y cette histoire d'appartement qui doit être règlée vite,
on s'engage sur vingt cinq ans et j'ai un doute.
Il y a mon rapport FLE qui doit être envoyé avant le 31.
Il y a ce gros découvert sur mon compte qui me rend très peu crédible face au banquier.
Il y a le téléphone qui a été coupé à cause du découvert.
Il y a mon luthier que je dois encore payer et qui va se fâcher.
Il y a ce texte envoyé par G. que je lui ai promis de lire et de corriger.
Il y a ma voiture que j'essaye de vendre depuis quatre mois ou plus et dont personne ne veut.
Il y a mes bouquins et mes fringues à trier pour faciliter le déménagement.
Il y a tous ces projets d'écriture en attente.
Il y a un complément horaire à trouver parce que ça ne suffira pas.
Il y a ma réinscription au cours de violon, où je vais me faire gronder parce que je l'ai faite trop tard.

gazeuse

Heureusement...
Il y a Radiohead à la fin de la semaine.

petites_tomates

21 août 2006

On avance, on avance, on avance...

Matinée de pré-rentrée un peu ridicule. Je me rends joyeusement dans mon ancien établissement pour préparer une rentrée à laquelle je ne participerai pas. Mais dans la logique de mon directeur, puisque je fais partie de son personnel enseignant jusqu'au 31 août, je me dois d'assister à cette réunion, même si cela est parfaitement inutile et incohérent. Alors il ne faudra pas s'étonner si dans la matinée, je balance des boulettes sur mes futurs ex-collègues, si je pique du nez vers dix heures et demi ou si je fais ma liste de courses pendant qu'on parle du règlement intérieur pour la quinzième fois. Par contre, lundi prochain, c'est une autre paire de manches : ma première classe, quatre heures de suite, il va falloir bétonner tout ça.

Autre bonne nouvelle (oui, c'est une période faste), nous avons trouvé l'appartement que nous cherchions. La période de préavis de l'actuel a été prolongée et nous n'aurons donc pas de soucis avec les formalités qui traînent. Il ne s'agit pas d'un bijou, ni de quelque chose d'idyllique, il s'agit juste d'un appartement au calme, avec deux balcons (un Est et un Ouest) pour mes plantes, beaucoup de lumière, deux chambres, une petite cuisine agréable et de la place... Et maintenant, je dois aller voir pour la troisième fois mon banquier et j'angoisse parce que c'est un véritable exercice de style : garder un air digne et intelligent alors que je ne comprends pas un mot sur deux quand il me parle.

18 août 2006

Eureka*.

Coup de fil ce matin. Je pensais qu'il s'agissait encore d'un de ces agents immobiliers qui m'appellent en ce moment dix fois par jour. Mais c'est un voix grave et sérieuse qui m'a annoncé que j'avais le poste pour lequel j'ai passé un entretien début août. Belle surprise qui arrive avant l'heure (il m'avait dit ne pas pouvoir me donner de réponse avant le 21). Beau salaire aussi si tout va bien et une liberté nouvelle qui se présente à moi puisqu'il ne s'agit que d'une petite vingtaine d'heures dans la semaine, ce qui me permettra de repartir en cours particuliers, d'animer des ateliers ou de faire de la formation BAFA. J'ai déjà quelques noeuds qui crispent mon ventre quand je pense au niveau de mes futurs élèves, à la nouveauté, au fait de devoir se faire sa place avec de nouveaux collègues. Mais...

Je suis ravie, ravie, ravie.
Qui avait dit que c'était une erreur de lâcher mon job ?
Je suis le maître du monde !
Enfin, appelez-moi maîtresse, ça ira aussi...

*Oui, je sais, du latin mercredi, et maintenant du grec, il est tant de se remettre à la modernité, promis, demain j'arrête.

16 août 2006

Fiat lux.

Aube  lune

au_dessus

Orange

verres_luisants

averse

couleurs_chaudes

Mauvemena_ant

transparent

parallele

Bleu_ciel

ebloui

fa_ades

Herbe

lune_I

lux

nuances

tot

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