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Diane Groseille
30 août 2005

Passez votre chemin!

Je consulte mes stastistiques.
Les recherches qui aboutissent ici. Dégouttée.
 Il ya décidément trop de pervers, de vicieux et de pédophiles sur le net.

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30 août 2005

Sur les épaules.

C'est fait, c'est passé, comme un lundi. La pilule est avalée. J'avoue que j'aurais pu m'étouffer tellement j'avais pas envie d'y aller. Des nouvelles têtes, certains qui se font déjà remarquer, qui n'en font qu'à leur tête, des têtes de cons, des têtes de linottes ou têtes en l'air, pas de têtes de Turc, quelques têtes à claques, celles qui ne me reviennent pas, des belles têtes de vainqueurs, des têtes blondes, des têtes bien pleines mais pas seulement...

Puis moi, hier soir avec déjà la tête comme une pastèque et les pieds en compote. Dur de reprendre le rythme, dur d'insuffler la motivation, de se donner du courage, de trouver ça beau, d'avoir envie. Faut se dire que ça viendra. L'appétit vient en mangeant.

De leurs côtés, ils sont beaux comme des sous neufs, avec des cahiers tout propres (pas le moindre gribouillage en vue, les noms du petit copain ou du dernier groupe qu'ils kiffent grave n'ont pas encore leur place), des trousses qui sentent le neuf, pleines de cartouches pour gratter des feuilles et des feuilles, les dents qui brillent et l'haleine fraîche, le regard vif où se lit une soif de connaissance et une motivation débordante. Si seulement ça pouvait durer, au moins jusqu'à Noël...

Je vous en donnerai(s) moi des connaissances!

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29 août 2005

A fond la forme!

La voilà, la vraie, la grande, celle qu'il ne faut pas rater:

 la rentrée
(je ne lui mets pas de majuscule, quand même, faut pas exagérer!).

Je suis un peu pâteuse et un peu nouée, mais pas de vrai gros stress en vue. Y'a bien la petite larme qui voudrait sortir pour dire adios aux vacances, mais je ne lui laisserai pas sa place. De toute façon, c'est comme le saut à l'élastique, faut juste sauter, après, ça va très vite. Alors qu'on en finisse avec ces manières, on ne va quand même pas lui sortir la tapis rouge à cette conne de rentrée! Non mais!

27 août 2005

Ce soir tu seras la plus belle pour aller danser...

Vélo toute la journée. Soixante kilomètres. Monter dans les Vosges. Sentir ses cuisses dire "merde". La sueur sur son front. La petite voix au fond de soi qui dit "encore un effort". Et tant de paysages magnifiques. L'air. Le vent sur le visage. L'odeur du foin qui sèche au soleil. Les descentes, grisantes. Les courses pour arriver avant les autres, essoufflée.

Puis maintenant, je suis seule. J'ai laissé l'amie chez elle avec Lilou. Mon homme et le sien sont allés se saouler à une fête du vin. Étrange solitude après les rires de la journée. Mais je n'avais pas envie de les suivre, pas envie de m'enivrer, pas envie de voir des têtes de fantômes. Ma fenêtre est grande ouverte et donne sur un ciel rose et frais. Dehors un téléphone qui sonne. Une voix impatiente, "allo". Des voitures qui se garent, des gens qui rient. Un samedi soir sur la terre.

Moi, je reste là. Je reçois mes élèves lundi matin. Pas la moindre tension (c'est d'ailleurs suspect), mais quelques détails à fignoler. Puis des photos à classer. Envie d'une douche froide et d'un bon film.

26 août 2005

Vite.

Une journée chargée qui m'attend. Dernière journée de vacances, déjà très teintée de travail. Je vais passer la matinée au lycée, ramener mes classeurs, trier les documents qui trainent, faire quelques photocopies, classer encore les sujets d'exam de l'année passée... A midi, je file faire quelques achats urgents (surtout pour lundi en fait), puis dans l'après-m', je vais chez ma collègue V. pour voir son petit dernier et pour discuter calmement avec elle (ce ne sont pas nos cinq minutes de récréation qui nous permettront de communiquer). Puis ce soir, fiesta à la maison, ce qui, bien entendu, ne se met pas en route tout seul, y'a du boulot. Alors, je me sauve sous la douche, cette dernière journée de liberté n'en est plus une!

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25 août 2005

Victoria.


J'aime l'album de Victoria Abril. J'aime beaucoup la femme. Et sa voix colle tellement. Ecoutez-le!

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25 août 2005

Précieux.

Je suis allée le voir. Il n'était pas loin, et ce n'était pas difficile, pourtant en moi ronflait une sorte de nervosité, une angoisse, une excitation. Il travaille dans un atelier lumineux, à deux immeubles de chez moi, les planchers craquent et gondolent, partout des étagères avec des flacons de verres, de tailles différentes, contenant poudres, cristaux ou liquides mystérieux. Et eux, accrochés partout, reposant sur des établis, en pièces parfois. Je ne peux pas toucher. je n'ai jamais touché. Il y a quelque chose de sacré dans cette pièce. Je remarque un flacon d'ambre. Il me dit qu'il dilue pour vernir.

Il semble timide, plus artisan que commerçant. Même sans doute artiste. Il a un accent allemand très prononcé et son nom est imprononçable. Il me dit "tout de suite?". Je cache ma jubilation et réponds un simple "si c'est possible oui, mais je peux aussi repasser". Il me prépare l'instrument. Le choisit parmi des centaines, sans hésiter, comme s'il s'était manifesté. Comme s'il y avait un code.  Il l'installe dans un coffre, le manipule avec soin. Je crains qu'il me demande de le tenir. Mes mains tremblent. Je veux le toucher seule, chez moi, le découvrir en silence, sans regards. Un chéque, quelques explications et je repars avec le "précieux" se balançant au bout de mes bras.

Maintenant, il est là. Je l'ai carressé du bout des doigts, comme pour ne pas le réveiller. Il va falloir attendre encore une bonne semaine avant de l'apprivoiser.

24 août 2005

Passer la barre.


301
eme message!

24 août 2005

A vos marques, prêts, partez!

C'est dingue ce qu'on est capable de faire si on réfléchit.

C'est encore plus dingue ce qu'on est capable de faire si on ne réfléchit pas.

Je mets en place mon emploi du temps de l'année. Je passe pas mal d'heures au téléphone pour être sure de ne pas me tromper. C'est la première pré-rentrée où je ne suis pas perdue corps et âme dans mes futures salles de classes et dans mes livres de cours. Au contraire, je n'y suis pas assez. Tout ce que j'organise est prévu pour que justement, cette année, je n'accorde pas tout mon temps à ce lycée qui n'en vaut pas la peine (... à développer, mais on se contentera de ça pour aujourd'hui...). Je ne suis pas en train de dire que cette année je ne ferai que le strict minimum, mais je vais avoir besoin de limites pour ne pas reproduire le schéma des années passées en donnant le strict MAXIMUM. J'avoue n'avoir pas réussi jusqu'à maintenant à fixer des limites à mon travail. Et voilà comment on se retrouve avec des paquets de copies jusqu'à minuit, des cours à préparer tous les dimanches après-m' et un Neb homme de moi qui ne vous voit plus que comme un zombi avec une greffe de stylo rouge. Alors on aménage. Moins de contrôles. Des choses plus courtes, qui demandent du travail au départ, mais moins d'investissement dans l'année. Puis les cours sont maintenant au point et là aussi, je vais pouvoir me faire plaisir en fignolant, sans travailler en permanence dans l'urgence.

Donc, j'ai voulu faire "autre chose". Et en premier lieu, reprendre des cours de niveau bac. Une élève s'est imposée à moi en juillet, petite soeur d'un bachelier plus que satisfait, qui m'appelait pour savoir si je prenais le relais. Avec plaisir puisque cette année, je commence tôt tous les matins et suis donc plus disponible sur les fins d'après-midi. Il y a aussi mes cours de violon qui vont prendre en septembre, mais j'en parlerai un fois que ce sera amorcé. Puis dès octobre, je reçois mes premiers cours du CNED, en parallèle desquels je suis obligatoirement un cours de langue nouvelle (je pense à l'arabe pour le moment, mais les catalogues ne sont pas encore sortis). Il y a aussi mon abonnement à la piscine que j'aimerais rentabiliser par deux ou trois visites dans la semaine (mon dos et mes nerfs l'exigent). Plus tard, quand la machine sera lancée, et si je tiens le coup, j'aimerais aussi suivre les cours de LSF, et faire quelques stages par le biais de l'alep (photo, théâtre, rando nature, apiculture, etc...). Les prix sont abordables et c'est souvent en soirée ou sur le week-end. Puis pour finir, quelques idées qui me trottent dans la tête: faire de la formation sur les stages BAFA base, apprendre à tricoter (une tentative dimanche après-midi, mais il y a encore beaucoup de boulot), faire un sport de combat, participer à la bibliothèque sonore, suivre des cours de cuisine...

Voilà. De quoi me faire un emploi du temps correct. Ce ne sont pas de bonnes résolutions, ce ne sont pas non plus des caprices. C'est en route,  c'est pas virtuel. Cette année, je ne rate pas ma rentrée!

23 août 2005

Bis!

Et voilà le deuxième panier de groseilles sensuelles de la journée.
Et pourtant je ne suis pas allée les cueillir bien loin...
Régalez-vous...

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Diane Groseille
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