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Diane Groseille
18 juin 2007

Note pour plus tard.

Refuser à l'avenir toute invitation à un mariage,
qui que soient les mariés,
quelle que soit la destination,
même si ça a l'air sympa comme ça,
même si on me paye,
même si ça devait être le mien.

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12 juin 2007

Mais que ce ciel est gris.

Je ne vois pas le bout du tunnel
Les fins d'année sont tellement étouffantes
Encore quatre vingts copies pour demain
Trempée jusqu'à l'os cet après-midi, sous une pluie battante
et la cerise : un mariage ce week-end

ciel_bleu_gris

***

Mais heureusement:
Un excellent cours juste avant : humour, détente et intelligence
Des kilos de framboise à gloutonner à longueur de soirées, en remplissant les derniers bulletin
Le bout du tunnel, finalement, pas si loin que ça
Faut y croire

arbre_nuage

9 juin 2007

Silence radio.

bl_

Plus de nouvelles de Timbre, Zim, Fred et les autres...
Ils sont passés,
ils sont restés un temps,
ils ne reviendront sans doute plus...

La magie des lectures et des échanges bloguesques,
ils peuvent être très profonds :
confiance,
partage,
aveux,
...
puis s'évanouir et faner.

8 juin 2007

Sit down.

Beaucoup d'heures de cours derrière moi,
j'ai plus compté celles qui sont venues se greffer sur un emploi du temps déjà saturé.
Le début de semaine a été beau.
PUIS.
Trois jours qu'on nous annonce des orages très violents qui ne viennent pas.
Trois jours que je me trimable des migraines à me taper la tête au mur.
A cause d'une crêve carabinée que m'a refilée Neb.
Même failli tomber dans les pommes.
Suis allée en classe parce que c'était semaine d'examen.
Nez qui coule en permanence et cette envie d'éternuer qui me lache pas,
même un élève pour me dire "vous pleurez M'dame ?"
Tête de cadavre, yeux rouges et cernes de momie.
Et cette chaleur qui rend tout poisseux, même les gens, même les mots.
Puis y'a des moments dans ces cas là,
on se dit que même les objets nous en veulent :
ils prennent un malin plaisir à disparaître
à claquer sous nos doigts ou a se mettre juste derrière nous
histoire qu'on ne puisse pas faire autrement que marcher dessus.

Alors quand une semaine comme ça touche à ses dernières heures, on dit ouf, merci.

1 juin 2007

Ma force.

Parfois, j'oublie, et pourtant, c'est bien là, au plus profond de moi même. Cette énergie qui me vient de mes élèves, de ce qu'ils me transmettent, de leur motivation, de leur spontanéité. Je suis sortie aujourd'hui encore d'un de mes cours avec cette boule de feu dans le ventre, cette force vive qui me colle un sourire jusqu'aux oreilles. Se sentir utile, se sentir "vraie" pour eux, juste.

Ce matin, une élève me demande si je serai encore là à la rentrée, je leur dis mes doutes, mes hésitations, le fait qu'on me propose d'autres choses intéressantes, qu'il y a eu beaucoup de problèmes d'organisation ici, mais que j'ai envie de rester pour eux, et que mon choix n'est pas fait. Et je lis la déception dans leurs yeux. Une demoiselle vient me voir à la pause, elle me parle de son devoir qu'elle a pas pu me rendre car son copain est hospitalisé, et en douce, alors que les derniers élèves quittent la salle, elle me dit "ce serait bien que vous soyez encore là".

Plus tard, à midi, il a cette "deuxième année" qui vient me parler du sujet qui est tombé, de ses impressions. Elle me sort trois livres de son sac qu'elle a achetés cette année pour travailler et dont elle n'aura plus besoin, elle me les offre. Puis elle me dit merci, naturellement, parce que "c'est la seule matière où on était vraiment sûrs d'être prêts, où on avait toutes les clés en main"... Elle quitte la salle et ça me fait de la peine de me dire que je ne la reverrai plus.

Et je rentre chez moi, en sachant que lundi j'attaque une semaine de trente-cinq heures de cours, avec le sourire... Alors, j'ai envie de le gueuler, comme je l'ai déjà braillé chez elle : ce n'est pas une question de nombre d'heures ou de temps de correction, et encore moins de salaire, c'est une question de plaisir, de partage, de respect. Je n'ai pas la prétention de donner de leçons à qui que ce soit, mais c'est juste que souvent, le bonheur, l'épanouissement, il est juste là...

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Diane Groseille
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