Anecdote
Neb rentre ce soir. Encore quelques heures de cours d'ici là, sept. A gauche à droite. Puis il fait chaud, déjà si tôt. Je suis contente de ne pas passer la journée ici, marteau piqueur dans la rue. Après, ce sera le week end et je compte bien prendre l'air. Mes journées toutes pareilles me blasent. Rentrer le soir, ne plus avoir le temps de mettre le nez dehors parce qu'il y a encore 70 copies à corriger... Faut que l'année prochaine, où que je travaille, j'aménage mon emploi du temps de façon à me retrouver encore le soir: piscine, bibliothèque, cinoche, balade, lecture... Faudra faire preuve d'un peu de motivation aussi... J'ai presque plus le temps de lire. C'est pas que corriger mes copies soit si chiant, j'aime mon job malgré le peu de motivation des élèves. J'aime enseigner, mais il me faut plus de temps pour moi.
Tout à l'heure, je marche dans la rue avec Whawha. Une femme s'approche de moi, je la vois qui marche droit sur moi avec un air très faché. Elle marche vite. Je me dis, mais qu'est ce que j'ai bien pu lui faire??? Elle arrive juste devant moi et me dit, toujours en me regardant droit dans les yeux: "ohhhhhhh oui, oh ben c'est facile ça!". Je reste la bouche ouverte. Elle me contourne et monte dans sa voiture qui était juste derrière moi et je vois à ce moment là qu'elle a un kit main libre et qu'elle est au téléphone. Ridicule.
Je suis forte
Jeudi rose
Susceptible S...
Bon alors.... Je suis amusée. Par un commentaire de quelqu'un réagissant à un de mes posts (concernant mon ami Cauet) et qui se dit lui même amusé. Je suis sceptique. La violence de sa réaction ne traduit en rien de l'amusement. Je croyais que le blog était un lieu de libre expression et je ne comprends donc pas vraiment qu'on se froisse si facilement, surtout pour si peu, on peut se voir contrarié tout au plus, mais vexé comme un pou... Oui, ça me fait sourire. L'anonyme S. me traite de frustrée bien-pensante puant la démago et de pseudo intellos à 2 balles. Pourquoi pas. Je m'en défends avec le sourire, à moitié en fait, à quoi bon?! Je réfléchis depuis le début à l'intéret de l'écriture ici, j'en viens à me poser de sérieuses questions. Mais ce ne sont pas ce genres de remarques qui m'apporteront les réponses... Et je souris encore quand je repense à Nushy et son fameux Lent feu... Oui, je souris...
Humeur & envies.
Froid et gris. Sur mon lieu de travail. Je vais me lancer dans une série de copies. Je me sens plutôt bien, disons mieux que les derniers jours. De bonnes choses se profilent à lhorizon, quelques concerts, des festivals, des sorties. Jai envie de faire plaisir aux gens qui mentourent. Je vais écrire encore, des idées pleins la tête, des envies
Des mots doux à la benne, réagissons!
Douce solitude & thé noir.
Le temps pour une fois. J'ai pas cours ce matin. Alors je traine comme j'aime. Une douche avec la tête dehors, velux grand ouvert. Un thé noir et quelques princes. Sortir Whawha, faire le tour du parc. Réfléchir à la journée qui vient. Je fais quoi en cours cet après-m'? Y'a des copies à rendre. On termine les études de textes. J'improvise pour le reste. Y'a encore tellement de choses à faire. Puis ensuite, je pars à l'autre bout du département pour un cours d'expression orale. Je serai pas rentrée avant huit heures.
Personne ne m'attend de toute façon. Oui, Neb homme de moi toujours pas revenu. Jusque là, je disais oui-oui... Hier soir, j'ai haussé le ton. Et pour sure que c'est pas maintenant qu'il va accélérer le pas pour revenir. Il m'annonce trois ou quatre jours supplémentaires. J'aime pas, je le dis. J'accuse même une certaine mauvaise foi au service de sa lenteur. Reproches, tournés en ironie et encore plus piquants. Il aime pas. Comme ça on est quitte. En même temps que je profère ces paroles agressives, je me déteste. Je vois la chieuse de service qui saoule son mec au téléphone. Je ressemble à toutes ces grincheuses qui sont à l'origine de la rumeur : "les femmes sont des emmerdeuses". Je m'en veux, ça ne me ressemble pas. Je le lui dis, surtout que c'est parce que je tiens tellement à lui. Tous les autres, je n'aurais rien dit, je m'en balançais. Il dit comprendre... et la tension est descendue au moment où nous raccrochons, après une bonne heure de mots dans le vide. Après, je me sens sale. Ce n'est pas moi qui réagis comme ça. Est-ce l'amour qui me fait opter pour de telles réactions,si puériles? J'ai effectivement souvenir que la dernière personne avec laquelle je me comportais comme ça était mon premier amour. Le seul "véritable" jusqu'alors. Le Furet. Mais je mettais cette attitudes sur le compte de la jeunnesse. C'était peut-être pas ça...
Ensuite, le temps a filé, j'ai discutté avec un bloggeur, pour la première fois, un peu, brièvement, j'ai étendu mon linge, j'ai fait la vaisselle, je suis sortie avec Whawha, déplacer ma voiture, dans la nuit déserte de ma ville, avec ma lacrymo, toujours, j'ai ouvert deux livres de cours, sans but précis, feuilleté... Puis il était une heure. J'ai aimé aller me coucher... Et la solitude qui ne m'a jamais dérangée est toujours douillette et agréable. Et je me dis qu'il a intéret à se dépècher s'il ne veut pas que ma vie de célibataire reprenne le desssus.